Renforcer la cohésion d’équipe avec la Process Com
Au sein du département des Systèmes d’Information et de Télécommunications (SIT) de la RATP, le réseau contrôle de gestion est constitué d’une équipe centrale et de correspondants locaux répartis dans les quatre unités du département. Ressentant un besoin d’améliorer la cohésion et l’efficacité collective, Dominique LACOTE, Responsable de l’équipe Contrôle de Gestion du département, a choisi la méthode Process Communication Management (PCM). Il revient sur cette expérience.
Vous avez ressenti le besoin d’améliorer la communication interpersonnelle au sein de l’équipe Contrôle de Gestion, pouvez-vous nous en expliquer les raisons et les objectifs ?
DL : Du fait de l’organisation du contrôle de gestion entre central et local, les collaborateurs ont des contraintes différentes en termes d’objectifs et d’activités. Le travail collaboratif en souffre : des processus importants sont ralentis du fait de priorités différentes entre les équipes.
Nous avions donc besoin de mieux travailler ensemble pour être plus efficaces et faire en sorte de réduire la mé-communication, les tensions et les frustrations.
Quel dispositif avez-vous retenu pour atteindre ces objectifs ?
DL : Dans un premier temps, nous avons profité de notre séminaire d’équipe annuel pour essayer de mieux se connaître et réfléchir à comment mieux travailler ensemble. Nous avons ensuite fixé des créneaux communs hebdomadaires pour co-construire des processus, travailler sur des chantiers transverses. Cependant, nous n’arrivions pas à résoudre les problèmes récurrents et il restait encore une frustration générale.
Nous cherchions donc une démarche pour continuer à progresser dans cette dynamique de team building. Le cabinet Artimon nous a présenté la Process Communication dans le cadre de son offre Efficacité Managériale. Cette méthode nous a paru adaptée car elle s’appuie sur un modèle scientifique et de nombreuses références, ce qui a facilité l’adhésion du groupe. De plus, il s’agit d’une méthode très accessible et directement exploitable.
Que vous a apporté la méthode PCM ?
DL : Pour améliorer l’efficacité des organisations, nous avons l’habitude de mettre en place des outils, des dispositifs mais ce n’est pas suffisant. La Process Com nous a permis de progresser sur une dimension indispensable à l’efficacité : le « comment travailler ensemble ».
Nous avons tous commencé par un inventaire de personnalité et nous avons partagé les résultats lors d’un séminaire d’équipe. C’était passionnant : on s’est découverts et, personnellement, cela m’a fait réfléchir sur moi-même. A travers des mises en situation, nous avons mieux compris les réactions des uns et des autres en fonction de nos personnalités respectives. Nous avons ensuite mis en place un programme d’ateliers pour mettre en pratique ces connaissances.
Nous avons beaucoup appris sur nos modes de fonctionnement. La Process Com est une démarche constructive qui a fait ressortir la complicité des collaborateurs.
La cohésion de l’équipe s’est améliorée. Malgré les difficultés, nous avons maintenant du plaisir à travailler ensemble. Les processus se sont fluidifiés, nous nous respectons, nous reconnaissons les qualités et les limites de chacun et nous avons une meilleure compréhension de la dynamique d’équipe.
Quels ont été les facteurs clés de réussite de cette démarche ?
DL : Tous les collaborateurs ont adhéré à la Process Com car elle s’appuie sur un modèle structuré qui parle à des contrôleurs de gestion. Cette méthode nécessite une implication personnelle conditionnée par la capacité de l’animateur à installer un climat de respect et de bienveillance : cela a très bien fonctionné avec Artimon. La connaissance de la culture, de l’organisation et des métiers de la RATP a constitué un plus appréciable. Pour réussir cette démarche, il faut également de la persévérance et des mises en pratique car il est nécessaire de travailler pour ancrer cette méthode dans le quotidien. Enfin, l’investissement du responsable de l’équipe est indispensable : j’étais le premier convaincu car c’est une méthode rationnelle, réfléchie.
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