Diffusion 2.0 : Comment le numérique redéfinit la diffusion et la consommation de contenus
- Transition du modèle télévisuel : L’audiovisuel est passé d’une diffusion linéaire traditionnelle à une consommation flexible via le replay et les plateformes de streaming. Cela a été rendu possible grâce aux évolutions technologiques, qui ont permis de répondre à une demande accrue de personnalisation et d’accessibilité.
- Montée en puissance du numérique : L’arrivée de services comme Netflix et l’alignement des chaînes traditionnelles sur le modèle du streaming ont profondément transformé les usages, avec une diversification des formats et des supports.
- Fusion des modèles : L’essor des chaînes linéaires 100% numériques illustre une convergence entre télévision classique et diffusion en ligne, traduisant une adaptation continue aux nouvelles attentes des consommateurs. Les impacts sur les modèles économiques et l’évolution des métiers et compétences restent à mesurer.
Le paysage audiovisuel français a considérablement évolué ces dernières décennies, passant d’une diffusion télévisuelle classique (dite “linéaire”) vers un essor de plateformes numériques et d’autres formes de consommation. La numérisation de l’audiovisuel a profondément transformé notre manière de consommer des contenus. La télévision propose aux spectateurs des programmes précis à des heures prédéfinies, à l’inverse de la diffusion non linéaire qui offre la possibilité de choisir que regarder, quand le regarder et sur quel support le regarder. Finalement, l’essence de la consommation audiovisuelle c’est avant tout un contenu, un support, un moment. Au travers de ce triptyque s’expriment toutes les formes de diffusion que nous connaissons aujourd’hui qu’elles soient linéaires, non linéaires, hertziennes ou numériques.
À l’origine, la programmation non linéaire émergea de la volonté de permettre aux téléspectateurs de retrouver les émissions manquées. Cette disruption du magnétoscope, communément appelée “Replay”, a connu une mise en place progressive en France dès 2006. La flexibilité offerte par la possibilité de rattraper son programme raté a poussé l’ensemble des grands acteurs de la télévision française à créer son service de replay.
L’arrivée des plateformes de streaming, Netflix en étant la représentante la plus connue, a marqué un tournant majeur pour le marché. En 2010, cette entreprise américaine vient proposer aux européens un service de vidéos en streaming par abonnement (SVOD). Trois ans après, « House of Cards » devient la première série diffusée exclusivement en ligne, marquant un tournant dans le paysage audiovisuel mondial, prouvant que le contenu exclusivement numérique peut rivaliser avec les productions traditionnelles. Aujourd’hui, les acteurs de la télévision traditionnelle se sont alignés sur le modèle proposé par les autres acteurs du divertissement (Amazon, Disney…). Nombreux sont ceux qui proposent un catalogue de contenus à la demande.
Plus récemment sont apparues les chaînes linéaires 100% numériques, telles que proposent TF1 sur la plateforme TF1+, M6 au travers de 6Play ou encore France Télévisions avec la fast channel Paris 2024. Ces chaînes linéaires numériques proposent un format similaire à celui de la télévision classique (grille de programme figée, pauses publicitaires…), à la seule différence que celles-ci sont transmises par internet.
Ces changements dans la réponse aux demandes et attentes des consommateurs de contenus se ressemblent bien plus qu’ils ne s’opposent. Les acteurs de ce marché composent avec la volonté de mettre du contenu à disposition, sur différents types de supports, à différents moments. Forts de notre expérience de terrain et des enseignements tirés de notre travail dans les médias, nous allons nous pencher sur les évolutions du paysage télévisuel, en passant par la télévision hertzienne, les plateformes numériques et les contenus non linéaires. Cet état des lieux nous permettra de dégager des orientations utiles à l’heure de comprendre les évolutions actuelles et à venir dans un secteur des médias souvent sous tension et en constante évolution.
Les nouveaux canaux de diffusion : vers une fragmentation de l’offre médiatique
En effet, avec l’essor du numérique, les façons de diffuser du contenu se sont multipliées, ouvrant la voie à une multitude de plateformes et de modes de diffusion. Le canal historique, celui de la diffusion linéaire hertzienne, partage désormais l’audimat avec le non linéaire et le linéaire numérique. Cette fragmentation de l’offre reflète l’évolution des habitudes de consommation et la diversification des audiences. Un des défis auxquels se confrontent les acteurs du secteur est celui d’adapter leur offre à une demande à la fois de plus en plus variée et en constante mutation.
L’évolution de la diffusion linéaire hertzienne : entre continuité et transformation
La diffusion linéaire hertzienne reste la pierre angulaire de l’audiovisuel, malgré l’essor du numérique. Selon Médiamétrie, en 2023 la télévision en direct représente 67% du temps d’écran des Français. En France, la Télévision Numérique Terrestre (TNT) en est un exemple emblématique, permettant à des millions de foyers d’accéder à des chaînes gratuites sans abonnement.

L’un des principaux avantages du linéaire hertzien réside dans sa simplicité d’utilisation : allumer son téléviseur pour accéder à une grille de programmes prédéfinie. Ce modèle historique bénéficie encore aujourd’hui d’une base de téléspectateurs importante. A titre d’exemple, toujours selon Médiamétrie, chaque jour 22 millions de téléspectateurs regardent des JT en direct, (L’année 2023, 2024). Cette base est largement dominée par les catégories seniors de la population, celles-ci étant moins familiarisées avec les nouvelles technologies et maintenant des habitudes de consommation très ancrées.
Cependant, l’âge moyen du téléspectateur en France, aujourd’hui de 57 ans, ne cesse d’augmenter. En parallèle, seulement 54% des 15-24 ans “ont un contact quotidien avec la télévision”. Dans un modèle économique basé sur l’audimat, la diminution de celui-ci impacte nécessairement les moyens dont disposeront les acteurs pour construire les programmations de demain. Ainsi, en l’absence de choix sur la distribution des programmes, la télévision classique doit trouver de nouveaux moyens d’attirer des tranches d’âge plus jeunes.
En effet, face à ces enjeux et afin de s’adapter au contexte actuel, la télévision linéaire doit repenser son modèle. La concurrence se fait de plus en plus menaçante, avec des moyens technologiques plus poussés, des canaux de diffusions multiples et des modèles de revenus différents. C’est ici que la diffusion non linéaire intervient comme levier, offrant aux diffuseurs la possibilité de proposer plus de flexibilité aux spectateurs. Les chaînes ont la possibilité d’adapter leur contenu en répondant à une demande croissante de contenus plus divers, d’interactivité, de personnalisation et d’accessibilité.
Malgré des défis nombreux, ces deux modes de distribution linéaire et non linéaire peuvent s’avérer complémentaires. Si la pertinence de la diffusion linéaire ne fait aucun doute, surtout lors de grands événements sportifs et culturels, elle doit cependant coexister dans un écosystème où le numérique prend de plus en plus de terrain. Ainsi, à titre d’exemple, pendant les Jeux Olympiques 2024 le temps moyen consacré à la télévision chez les jeunes de 15 à 24 ans, a augmenté de 18%, comparé au premier semestre 2024 (Médiamétrie, 2025).
A l’image de l’industrie du cinéma qui a dû s’adapter à la démocratisation du petit écran, on peut penser que la télévision traditionnelle, loin d’être vouée à disparaître, se confronte aujourd’hui au redimensionnement de la place qu’elle occupe dans un marché de l’audiovisuel en pleine reconfiguration, conséquence de l’arrivée de nouveaux acteurs et de nouveaux modes de consommation.
La diffusion non linéaire : un catalogue à la demande
Le non linéaire a profondément transformé la façon dont nous consommons les médias. Contrairement aux diffusions linéaires traditionnelles, ce modèle propose une bibliothèque de contenus accessibles à tout moment, permettant aux utilisateurs de choisir librement quand et où regarder un programme. Ce format englobe les services de vidéo à la demande gratuit (FVOD) et les plateformes de streaming par abonnement (SVOD) comme Netflix, Disney+ ou Amazon Prime Video.
Selon Médiamétrie, en 2024 près de 8 français sur 10 se sont rendus au moins une fois par mois sur une plateforme de VOD (Médiamétrie, 2025). L’attrait du non linéaire réside dans la flexibilité totale qu’il offre aux consommateurs, qui ne sont plus limités par une grille de programmes imposée par les chaînes de télévision. Ils peuvent visionner leurs contenus préférés à leur propre rythme, bénéficiant d’une expérience de visionnage personnalisée grâce aux algorithmes de recommandation. Cependant, cette liberté peut également entraîner une surcharge d’informations et une perte de l’effet communautaire traditionnellement associé à la télévision (L’année 2023, 2024). L’accessibilité est également un atout fort de ce mode de distribution. Le spectateur peut désormais profiter du contenu où il le souhaite, sur différents appareils (téléphone, smartphone, tablettes, ordinateur portable…). Le visionnage des programmes n’oblige plus le consommateur à se retrouver autour du téléviseur familial.
Les plateformes non linéaires ne se contentent pas d’offrir du confort aux utilisateurs ; elles permettent également aux diffuseurs d’explorer de nouveaux modèles économiques. Les services de SVOD sont payants, mais certains proposent des modèles à tarification réduite en conservant des espaces publicitaires. Ces modèles hybrides entre contenu payant sans pause publicitaire et contenu à tarif réduit entrecoupé d’annonces permettent de générer des revenus supplémentaires. Cette flexibilité, associée à la richesse des contenus proposés, explique pourquoi le non linéaire continue de gagner en popularité sur le marché de l’audiovisuel.
Cependant, la diffusion non linéaire n’est pas exemptée de défis et d’enjeux. La structure du marché est en elle-même bien différente de celle de la télévision classique. Les différents acteurs proposent leurs contenus sur leurs applications ou sites web, sans centralisation des offres sur une seule plateforme qui soit la porte d’entrée à l’ensemble des contenus. De cette manière, la concurrence ne se joue plus sur un seul et même canal de distribution qui retient le public et sur lequel les spectateurs peuvent passer d’une chaîne à l’autre. Au contraire, les diffuseurs de contenu doivent proposer un produit attractif, personnalisé et ergonomique pour attirer des utilisateurs éparpillés sur plusieurs canaux. En France, Canal+ est l’un des rares médias à avoir proposé une offre “packagée” qui permet à leurs clients d’avoir un accès centralisé à leur contenu propre, ainsi qu’à une multitude d’offres concurrentes, tout cela au travers d’un seul et unique abonnement. Le pari fait est celui d’être la porte d’entrée pour un ensemble de contenu divers, tout en gardant le spectateur sur sa plateforme afin de maximiser son exposition au contenu propre à la marque.
En complément de ces constats, l’offre est de plus en plus saturée : la prolifération des plateformes proposant des contenus à la demande a pour conséquence de perdre le spectateur dans un océan de programmes. Cette offre pléthorique pourrait être à l’origine d’une certaine fatigue décisionnelle, qui pousserait le consommateur à retourner vers des programmes qui lui sont imposés (Josef Adalian, 2021).
C’est dans ce contexte qu’émerge une forme de diffusion qui combine l’accessibilité et la flexibilité des plateformes numériques avec la simplicité de la programmation continue du linéaire traditionnel. Ce nouveau format pourrait bien réconcilier les deux mondes, offrant aux spectateurs une offre linéaire mais numérique.
Canal de diffusion linéaire numérique : l’innovation au service du direct
Le canal de diffusion linéaire numérique se distingue de l’hertzien par sa capacité à proposer une diffusion en direct via des plateformes numériques. S’appuyant sur des infrastructures en ligne, ce modèle permet aux téléspectateurs de regarder des programmes en temps réel sur divers supports, tels que les smartphones, les tablettes et les téléviseurs connectés. Ce type de diffusion a particulièrement prospéré grâce à la démocratisation du haut débit et à l’augmentation de la qualité d’image, offrant des diffusions en haute définition, voire en 4K.
D’une part, il existe des chaînes thématiques qui se spécialisent dans des domaines tels que le sport, la musique, le divertissement, les actualités et la culture. Elles proposent une programmation continue, permettant aux téléspectateurs de suivre des événements en temps réel ou de s’immerger dans des contenus spécifiques. C’est le cas, par exemple, de la mise en place de fast channels, des chaines numériques linéaires avec une thématique ponctuelle, comme la chaine Paris 2024 mise en place sur France.TV à l’occasion des JO 2024.
En effet, France Télévisions a fortement innové en la matière en souhaitant couvrir entièrement le parcours de la flamme olympique. En s’associant avec TVU Networks, France.tv a diffusé chaque jour entre 8 et 12 heures de contenu en direct, couvrant un parcours de plus de 1600 kilomètres. Cette nouveauté technologique s’appuie sur l’utilisation de différents canaux techniques, réseau 5G, Starlink et l’utilisation des outils en plateforme Cloud – une première historique pour ce type d’événement.
Ce modèle présente l’avantage d’une grande diversité de contenus souvent spécialisés, ce qui attire des audiences ciblées. Cependant, il dépend fortement de la qualité de la connexion internet et limite parfois le contenu à des niches spécifiques.
D’autre part, les chaînes numériques Live constituent une autre facette du canal linéaire numérique. Contrairement aux chaînes thématiques, souvent gratuites et financées par la publicité, ces chaînes peuvent être payantes (pas toujours) et offrir un contenu plus exclusif ou premium. Elles diffusent des programmes en direct dans des formats variés, tels que des émissions interactives, des concerts et des événements sportifs. Cependant, bien que ces chaînes permettent un accès à des contenus exclusifs et une interactivité en temps réel, elles peuvent représenter un coût d’abonnement pour les utilisateurs et contribuer à la saturation du marché.
Du live à l’interaction avec les audiences
L’un des principaux atouts du linéaire numérique est en effet l’enrichissement de l’expérience utilisateur, à travers des dispositifs de différentes sorte comme, entre autres, le vote en direct, l’accès à des informations complémentaires, les discussions de la communauté de spectateurs, les échanges avec les participants…
En toute logique, l’élément différenciant le plus notable lorsque l’on s’intéresse aux nouveaux vecteurs de diffusion numériques est à trouver dans les capacités et possibilités d’interaction offertes par ces nouvelles technologies. La possibilité de pouvoir interagir en direct avec d’autres spectateurs du même contenu est une proposition inédite. Cette nouveauté issue à l’origine des pratiques des réseaux sociaux, participe largement au succès des plateformes comme Twitch ou YouTube. Force est de constater que ces nouveaux médias rassemblent des dizaines de milliers de spectateurs tous les jours, à toute heure, et sont capables d’atteindre des millions lors d’événements particuliers (GP Explorer, Eleven All Star, Z Event…).
Ce succès pousse de plus en plus d’acteurs traditionnels à se tourner vers ce nouveau marché, comme France Télévisions qui a récemment acheté l’exclusivité des droits de la coupe de France du jeu vidéo League Of Legends afin de les diffuser sur le compte Twitch Slash. Ou encore Arte, qui propose des émissions sur la même plateforme depuis 2022, en plus de nombreux documentaires sur sa chaîne YouTube. Cela participe à générer de l’attractivité pour les jeunes consommateurs.
La formule n’a pourtant rien de révolutionnaire du point de vue du téléspectateur ; un contenu, un moment, un support. En revanche, du côté du diffuseur, le modèle est bien différent. Les infrastructures nécessaires à la diffusion de contenu en streaming sont de plus en plus accessibles, allant des dispositifs de réalisation classiques au simple téléphone connecté en 5G. Cela créé une certaine porosité du marché, ouvrant la porte à des nouveaux concurrents. Ainsi, une plateforme comme Twitch devient un concurrent sérieux pour les acteurs traditionnels. A titre d’exemple, la plateforme diffuse des événements majeurs en direct, mobilisant des moyens de production inférieurs à ceux que l’on peut retrouver sur des chaînes linéaires traditionnelles (course au format “Grand Prix” de Formule 4, matchs de football dans des stades de plusieurs dizaines de milliers de personnes, événement caritatif sur 48 heures…). Certains de ces rendez-vous ont dépassé des pics à plus d’un million de téléspectateurs.
En somme, le linéaire numérique ouvre des perspectives inédites. Avec l’appui des technologies comme le cloud, la 5G ou l’intelligence artificielle, ces chaînes combinent flexibilité, interactivité et diffusion en temps réel. En alliant les atouts du linéaire et d’internet, la télévision avance vers une expérience plus riche, personnalisée et accessible.
CONCLUSION
La transformation du paysage audiovisuel français s’inscrit dans les évolutions globales du secteur des médias. Elle illustre les changements des modes de consommation et l’émergence de nouvelles offres rendues possibles grâce aux avancées technologiques. Ainsi, le passage d’une diffusion télévisuelle classique à des offres non linéaires, couplé à l’émergence des plateformes de streaming, témoigne d’une flexibilité, personnalisation, et accessibilité majeures dans l’accès et la consommation de contenu. L’apparition remarquable de chaînes linéaires numériques souligne l’hybridation des modèles traditionnels et modernes, avec l’apparition de nouvelles opportunités pour les acteurs de médias de répondre à la demande d’immédiateté et d’interaction des consommateurs.
Dans ce contexte, les réseaux sociaux et l’accessibilité généralisée d’internet jouent un rôle central. Les plateformes et les réseaux sociaux redéfinissent la manière dont les contenus sont produits, diffusés, et consommés. Cela offre un accès immédiat et diversifié à l’information et au divertissement, particulièrement pour les jeunes consommateurs, tandis que les publics plus âgés continuent de privilégier des formats plus traditionnels. Ces différences générationnelles traduisent des pratiques médiatiques diverses, ce qui reflète la nécessité d’offrir des contenus et formats variés par les acteurs de l’audiovisuel.
Enfin, quelques soient les supports, les types de contenu ou les modalités de diffusion, ces différents modèles présentent une réelle complémentarité. Ils s’adaptent aux besoins variés d’un public aux attentes de plus en plus diversifiées. Les collaborations entre les acteurs de la télévision traditionnelle et les plateformes numériques témoignent de cette évolution. Les frontières s’estompent peu à peu, ouvrant la voie à des synergies nouvelles. Alors, la diffusion linéaire hertzienne, le linéaire numérique et le non linéaire ne s’opposent pas, mais coexistent. Cette diversité permet aux consommateurs de bénéficier d’une expérience de visionnage enrichie, qu’ils choisissent de répondre présents aux rendez-vous proposés par les diffuseurs ou de profiter de contenus à la demande sur les plateformes dédiées.
LES AUTEURS
Aurélien AERTS, Corentin BERCY, François PORTZ, et Morgane VIGNAULT, Consultants chez Artimon
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RÉFÉRENCES
Médiamétrie (2024), L’année TV 2023, 2024
Médiamétrie (2025), L’année TV 2024 (Médiamétrie – L’Année TV 2024)
Médiamétrie (2024), Les 15-24 ans : des pratiques médias intensives, individuelles et connectées
Adalian J. (2021), Inside Netflix’s Quest to End Scrolling (Lien vers l’article)